Le Congrés Expo 2023

Présentation de l'évènement

Le réchauffement climatique est une réalité, bien documentée à présent. C’est un problème majeur posé à l’humanité toute entière. Notre planète se dérègle, c’est incontestable, et les actions humaines sont responsables de cette situation. C’est pourquoi Nordev, en tant qu’acteur dans la vie de la cité, a souhaité inscrire cette thématique dans son action de développement en impulsant l’organisation d’un congrès, au Parc des Expositions et des Congrès de Saint-Denis, sur le thème de la préservation de la planète avec pour ambition : inscrire notre zone Océan Indien dans une dynamique collaborative visant à accentuer le développement d’un mode de consommation plus respectueux de la Planète.


Les Territoires concernés

  • Madagascar
  • Maurice
  • Mayotte
  • La Réunion
  • Rodrigues

La délégation des jeunes

Peut-on parler de l’avenir climatique sans impliquer la « nouvelle génération » ?
Lors du Congrès, la « délégation des jeunes » interviendra lors de tables rondes (en plénière) et des ateliers, avec l’aide-intervention de Gaël Derive. Leur discours portera sur 4 thèmes majeurs :

1/ ce qu’ils savent du défi climatique (état des connaissances des jeunes),
2/ ce qu’ils étudient en classe (formation continue, projets externes),
3/ ce qu’ils effectuent en écogestes (en classe, chez eux),
4/ ce qu’ils proposent concrètement au Congrès.
Leur discours sera introduit par un clip officiel réalisé par les jeunes (10 min). La délégation participera aux tables rondes et ateliersdu Congrès, pour suivre les échanges, apporter sa vision, et faire des propositions.
La création d’une « délégation des jeunes » apportera la vision de la jeune génération (12-18 ans) aux participants du Congrès (élus-agents-entreprises). Cette délégation fera entendre la « voix de la jeunesse » sur le thème central du défi climatique mondial et régional. La délégation comprendra une dizaine de membres (filles-garçons), représentant les 100 000 jeunes de La Réunion. Durant le Congrès, la « délégation des jeunes » apportera sa vision, ses messages, ses besoins, et ses propositions au Congrès, pour construire une île de La Réunion plus durable.

Un grand témoin et un invité expert nous feront partager leurs expériences

GRANDS TEMOINS

Jacques DEGROOTE

Grand Témoin

Ingénieur agronome ETHZ ( Ecole Polytechnique de Zurich), spécialisé dans les technologies disruptives permettant une transition vers l’économie circulaire appliquée à des territoires, particulièrement les îles et archipels.

Gaël DERIVE

Invité Expert

Explorateur, réalisateur, conférencier et spécialiste du dérèglement climatique.

Ambition Planète - Congrés Expo

Les Objectifs

• OBJECTIF DU CONGRES

Dans le prolongement de la  1ère édition, l’objectif est de poursuivre l’action engagée pour ancrer davantage la préservation de la Planète, la transition écologique, la transition énergétique dans le quotidien de l’ensemble des acteurs politiques, économiques, sociaux et plus largement le grand public.

Le congrès se veut une plateforme d’échanges, de réflexion et de travail entre les acteurs des pays de la zone Océan Indien afin de tous se mobiliser pour protéger la biodiversité dans la région, conserver et restaurer ses écosystèmes.

La deuxième édition d’Ambition Planète permettra de conforter la dynamique  enclenchée lors de la première manifestation et vise à engager plus fortement les transitions nécessaires  vers des modèles plus durables . 

Ambition Planète 2023 permettra :

  • D’associer de façon plus marquée les jeunes éco-délégués dans les actions visant à maîtriser l’enjeu environnemental. Ces derniers seront associés aux travaux et ateliers du congrès
  • D’évaluer et d’ajuster les actions à poursuivre ou à mettre en œuvre, eu égard aux engagements pris lors de l’édition de Ambition Planète 2022.
  • D’engager ou d’ajuster des actions opérationnelles liées aux différentes thématiques abordées, au regard des expériences de chacun

 

• OBJECTIF DE L'EXPO

L’événement Ambition Planète expo permettra de découvrir les actions menées
sur le territoire et dans la zone Océan Indien et d’informer plus largement le public sur les différentes initiatives et programmes engagés ou envisagés en faveur de la préservation de l’environnement et de la sauvegarde de notre planète.
Ambition planète a pour objectif de sensibiliser la population invite le public à être sensibilisé à la protection de la planète, à mieux cerner les grands défis environnementaux, à s’initier à un art de vivre plus respectueux de la nature et à découvrir les produits et services existants ou à venir qui permettraient de nous inscrire dans un mode comportemental plus responsable et une consommation
durable.

  • 2 Journées
  • 3 Tables rondes
  • 8 Ateliers
8 Ateliers

Thèmes des Ateliers

  • Biodiversité et Climat

    La Réunion ainsi que le sud-ouest de l’Océan Indien, zone composée de Petits États et Territoires Insulaires (PETI) et de l’«île-continent» de Madagascar sont en première ligne face aux conséquences du dérèglement climatique (montée des eaux, modification du trait de côte, salinisation des nappes phréatiques, modification des températures moyennes, etc .).

    Cette région est par ailleurs la troisième zone au monde la plus exposée aux risques naturels (cyclones, séismes, inondations, sécheresses) dont certains sont aggravés par le changement climatique.

    Madagascar et les îles de l’océan Indien bénéficient actuellement d’une reconnaissance internationale pour la richesse de leurs écosystèmes et de la biodiversité exceptionnelle de ces îles avec un fort taux d’endémisme, tant terrestre que marin. C’est l’un des 34 points chauds de la biodiversité mondiale ou « hotspots » identifiés par le Conservation International du Patrimoine
    mondial.

    La zone de l’océan Indien occidental est donc précieuse car elle représente l’une des zones océaniques les moins perturbées sur le plan écologique.
    La préservation de cette biodiversité terrestre et marine rare passe par des actions de lutte contre les menaces auxquelles la zone est exposée, en lien avec l’activité humaine : la gestion des déchets, les pratiques agroécologiques, la préservation des écosystèmes côtiers sensibles, la gestion de l’habitat et de l’urbanisation, la lutte contre la surpêche, contre la pollution, l’assainissement des eaux usées, etc.).

  • Alimentation / Agriculture

    Des exploitations moins nombreuses à chaque recensement de 20 000 en 1981 pour atterrir à 6280 en 2020.

    La taille des exploitations est passée pour la même période de 2,8 ha à 6,2 ha en moyenne

    Les petites exploitations occupent 70% de la surface agricole utile (moins de 25000€)

    Le nombre d’exploitations spécialisées en production de fruits augmentent, le système associant cultures et élevages est celui qui enregistre le plus fort recul et le nombre de producteurs spécialisés en canne à sucre se réduit, à l’image des surfaces cannières dans l’île

    En élevage, le nombre d’éleveurs de volailles et porcs régressent mais le potentiel de production a augmenté. La filière lait est en mutation : moins d’éleveurs laitiers (-43 %), doublement de la SAU, baisse de la production de lait limitée (- 16%)

     

    La filière canne à sucre, par son importance économique, sociale, son adaptation aux différents environnements de l’île, ses fonctions antiérosives vis-à-vis des sols, et ses multiples valorisations (sucre, rhum, énergie) la canne reste une filière structurante et un pilier de l’agriculture réunionnaise.

    La production agricole locale est bien présente avec : 33100 tonnes de fruits et 46 700 tonnes de légumes (2019) et apporte un taux de couverture de 74% en produits frais. Toutefois, l’importation reste importante sur certaines productions comme l’oignon, la pomme de terre, la carotte,…

    Au niveau des productions animales : la production locale en frais couvre les besoins des marchés entre 45% et 100%. L’importation est présente sur la volaille, le porcin et le bovin majoritairement.

    Face aux constats, le secteur agricole fait face à de nouveaux défis :

    De façon générale, tout le monde s’accorde sur une nécessité d’une plus grande indépendance des pays en matières premières critiques.

    Face aux crises et aux constats alarmants sur les santés, les pertes de biodiversité, la dépendance alimentaire et énergétique, la science et les scientifiques, les techniciens sont interrogés, parfois bousculés car tout s’accélère. La recherche et l’innovation restent des leviers importants de solutions durables

    La Réunion dispose de 60 ans de recherche et innovation en prise direct avec le monde agricole qui a permis l’excellence de la production actuelle et répondre aux enjeux de demain au travers d’actions :

    RITA (Réseau d’innovation et de transfert agricole) ;

    Conservation et valorisation des ressources biologiques et de l’agrobiodiversité en OI ;

    Projet Food-Sec Semence : Relance d’une filière régionale de semence et de plants sains et adaptés dans l’océan Indien  pour construire une agriculture plus souveraine ;

    Réseau PRPV pour Programme Régional de Protection des Végétaux en océan Indien depuis 2001 : Santé Végétale : Agroécologie et Biocontrôle  

  • Energies Renouvelables

    Le 6ème et dernier rapport du GIEC paru en mars 2023 insiste sur les solutions alternatives aux énergies fossiles qui vont contribuer à réduire les émissions carbone, priorité absolue pour la survie de l’humanité et la préservation de la biodiversité.

    Parmi elles, l’énergie solaire, l’énergie éolienne, l’électrification des systèmes urbains, les infrastructures vertes urbaines, l’efficacité énergétique, la gestion de la demande  en énergie sont citées par les experts du GIEC.

     

    Pourtant ce rapport pointe également que les entreprises et les Etats, et les banques continuent de financer davantage des projets sur les énergies fossiles contribuant au réchauffement climatique que les solutions pour le limiter. Ainsi les banques ont financé les

    entreprises productrices de pétrole ou de gaz à hauteur de 742 milliards de dollars en 2021. Les Etats quant à eux continuent de distribuer des subventions pour soutenir la consommation de ces énergies pour un montant record de 1000 milliards de dollars en 2022.

     

    Les pays de l’Océan Indien ont un besoin en développement qui va s’accompagner d’une augmentation des besoins en énergie et tout l’enjeu est de maitriser fortement cette augmentation. Ils disposent également d’un fort potentiel dans la plupart des filières

    renouvelables, que ce soit l’éolien, le solaire ou l’hydraulique, mais également la géothermie, la biomasse et les énergies marines. Ces ressources renouvelables sont pour l’instant largement sous-exploitées dans la zone. L’indépendance énergétique est un défi commun aux économies insulaires qui s’appuient encore principalement sur d’onéreux moyens de production fossile.

  • Gestion des Déchets

    La question de la gestion des déchets dans le cadre de l’adaptation au changement climatique est à la fois connectée au thème de l’économie circulaire et de la protection de la biodiversité, notamment marine, face au défi du plastique.

    La Réunion  produit chaque année 535 000 tonne de déchets (Cartons, plastiques, verres, ordures ménagères), soit 478 kgs par habitant.

    Les déchets sont condamnés à l’export ou bien à être enfouis avec la problématique des deux centres d’enfouissement de la Réunion, à St Pierre et à Ste Suzanne, qui se retrouvent aujourd’hui complétement saturés.

  • Economies

    Selon le dernier rapport du GIEC , la solidarité des pays du Nord envers ceux du Sud est un point saillant. La coopération internationale doit jouer un rôle accru. Le « soutien financier accéléré aux pays en développement de la part des pays développés » est « essentiel » pour plus de justice climatique, pointe le Giec. Et ce d’autant plus que les pays du Nord sont des émetteurs historiques de gaz à effet de serre.

    Les experts du Giec le rappellent : la responsabilité est différenciée selon les Etats, sachant que les 10 % des ménages les plus riches représentent 40 % des émissions.

    Des questions sur la mise en œuvre de mesures de régulation et de gestion sur les économies de la zone Océan Indien se posent donc : équité ou égalité dans l’application des mesures de protection de l’environnement entre pays développés et petites économies insulaires en développement ? Par ailleurs, la question du financement des énergies fossiles soulève de nombreuses interrogations: «Les flux de financement publics et privés pour les énergies fossiles sont toujours supérieurs à ceux dédiés à l’adaptation et l’atténuation du changement climatique» «Il y a suffisamment de capitaux mondiaux pour combler les déficits d’investissement, mais il y a obstacles à la redirection des capitaux vers l’action climatique», alors qu’au cours de la dernière décennie, les décès dus aux inondations, aux sécheresses et aux tempêtes ont été quinze fois plus élevés dans les régions très vulnérables», où vit près de la moitié de la population mondiale. On ne pourra pas régler la problématique du changement climatique sans trouver des solutions à la crise de la biodiversité, et la crise économique qu’a exacerbée le conflit russoukrainien. Étant interconnectées, les solutions se trouvent dans un développement économique intégré et inclusif à l’échelle de la région. Pour ce faire, un changement de paradigme est inéluctable et un investissement sans précédent dans des modèles économiques vertueux est nécessaire. Il est donc primordial que les économies insulaires du sud-ouest de l’océan Indien s’engagent dans une transition vers des modèles qui les rendent plus résilientes, plus durables et plus justes.

     

  • Aménagement et Urbanisme

    L’habitat est le secteur qui contribue à un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre, c’est donc un secteur clef pour contribuer à la réduction des GES. L’enjeu est de privilégier l’habitat durable, approche qui dans une logique à la fois  sociale, économique et environnementale s'attache à améliorer la performance énergétique et environnementale des bâtiments et à favoriser le droit pour tous à un logement décent et sain.

    Les risques partagés par les espaces insulaires de petite taille sur cette thématique sont entre autres :

    -la présence de populations nombreuses en zone littorale basse

    -les « chocs » progressifs ou récurrents liés aux différents types de risques naturels (sécheresse, inondations dues à l’élévation du niveau de la mer, hausse des températures, fréquence des catastrophes naturelles telles que les cyclones)

    Au niveau local, trois principaux domaines doivent plus particulièrement attirer l’attention des acteurs nationaux et locaux en matière d’adaptation aux impacts du changement climatique et d’atténuation de la vulnérabilité structurelle des territoires insulaires :

    • la gestion des ressources naturelles, qui comprend notamment la gestion des ressources en énergie et en eau
    • les secteurs de la construction, rénovation
    • la gestion des risques, au sens large, dont la gestion des inondations et des zones côtières et des autres risques climatiques en lien avec l’aménagement du territoire
  • Mobilités

    A La Réunion, le secteur des transports représente près de 50% des émissions totales de carbone ( OER 2029). Près de 66% des déplacements sont encore effectués en véhicules particuliers (selon une étude SMTR datant de 2016), et moins de 10% en transports en commun, le réseau des transports en commun site propre représentant moins de 1% du total du linéaire utilisé. Ce profil de dépendance au véhicule individuel se retrouve dans de nombreux territoires insulaires développés de type DOM ou RUP, alors que les transports en commun sont parfois plus développés dans les autres îles de la zone, le nouveau tramway de Maurice étant à ce titre très emblématique.

    L’organisation des transports en commun ou des réseaux et points d’échanges multimodaux, le développement du covoiturage, l’autopartage, les vélos en libre-service et autres services de mobilité partagée, les capteurs pour fluidifier le trafic, la gratuité des transports en commun : les alternatives et solutions autour de la mobilité sont nombreuses.

    Afin d’accélérer la transition écologique, des solutions doivent être trouvées pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre tout en facilitant la mobilité au quotidien dans les territoires urbains, périurbains et ruraux, y compris pour ceux qui n’ont pas accès à un véhicule automobile individuel, ainsi que pour améliorer la logistique urbaine.

    La mobilité est au croisement d'enjeux écologiques, d'attractivité des territoires et d'inclusion sociale.

  • Numérique Ethique et Responsable

    Internet, smartphones, tablettes, ordinateurs, plateformes et applications numériques inondent notre quotidien. Les technologies évoluant rapidement, les taux de renouvellement de ces équipements tendent à être de plus en plus élevés.

    Le numérique, par sa fabrication et son fonctionnement, contribuent à l’augmentation des GES. 

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aux ateliers et tables rondes 2023
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Ambition Planète

Le Programme

  • Jour 1 Jeudi 9 novembre 2023
  • Jour 2 Vendredi 10 novembre 2023
8:30
---
18:00
NORDEV

Programme journée 1

  • 8h30 à 9h00
    • Accueil
  • 9h00 à 9h20
    • Présentation des capsules audiovisuelles réalisées par la délégation des jeunes éco-délégués de La Réunion
  • 9h20 à 9h30
    • Ouverture officielle du congrès : le mot des partenaires
  • 9h20 à 9h30
    • Ouverture officielle du congrès par Jacques LOWINSKYPrésident de NORDEV
  • 9h30 à 10h45
    • Table ronde : « Les modifications climatiques : une situation avérée » Animée par Alicia TANDRYA – Journaliste
  • 10h45 à 11h00
    • L’Académie et les jeunes mobilisés en faveur du Développement Durable
  • 11h00 à 11h15
    • Points sur les engagements 2022
  • 11h15 à 11h30
    • Présentation de la plateforme : réseau une Planète pour tous – M. Gael DERIVE
  • 11h30 à 12h30
    • Visite des exposants
  • 12h30 à 13h30
    • Pause  déjeuner “Buffet La Kour”
  • 13h30 à 15h00
    • Atelier Biodiversité et climat
  • 15h15 à 16h30
    • Table ronde :« Transition écologique : quelles actions déjà engagées ou proposées ? » Animée par Alicia TANDRYA – Journaliste
  • 16h30 à 17h00
    • La transition écologique, la vision des éco-délégués
  • 17h15 à 18h00
    • Vision du Grand Témoin, M. Jacques DEGROOTE
* Programme susceptible d'être modifié
8:30
---
18:30
NORDEV

Programme journée 2

  • 8h30 à 9h00
    • Accueil
  • 9h00 à 10h30
    • Ateliers  Energies renouvelables - Gestion des déchets - Economie
  • 10h30 à 12h00
    • Ateliers Aménagement et urbanisme - Mobilités - Alimentation/Agriculture
  • 12h30 à 13h30
    • Pause déjeuner « Buffet La Kour »
  • 13h30 à 14h30
    • Les engagements du congrès 2023
  • 14h30 à 16h30
    • Restitution des travaux des ateliers et retour des éco-délégués sur leur participation aux ateliers.
  • 16h30 à 16h45
    • Pause
  • 16h45 à 18h 
    • Table ronde : “Conclusion du Congrès” – Animée par Alicia TANDRYA – Journaliste
* Programme susceptible d'être modifié

Partenariat Ambition Planète

Les Partenaires

Ambition Planète est une organisation NORDEV